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Le constat statistique
| ▸ Cette statistique représente l’âge du premier visionnage pornographique sur un site Internet chez les adolescents en France en 2017. ▸ Ainsi, plus d’un tiers des garçons interrogés déclarent avoir regardé du contenu pornographique sur un site Internet pour la première fois quand ils avaient entre 13 et 14 ans. ▸ Une fille sur dix ayant déjà visionné de la pornographie sur Internet indique l’avoir fait pour la première fois quand elle avait entre 11 et 12 ans. |
L’étude de l’IFOP
| ▸ Selon l’étude de l’Ifop, l’âge moyen du premier visionnage d’images pornographiques se situe à 14 ans et 5 mois.▸ Un chiffre à peine plus bas que la dernière étude réalisée il y a cinq ans. ▸ Mais les solutions proposées ne sont pas anonymes aux yeux des utilisateurs, et donc ne seront pas utilisées, voire pire, elles vont rediriger les utilisateurs vers le Darknet pour éviter ces contraintes. ▸ Cela ouvrirait la boîte de Pandore aux plus grands nombres avec des risques de dérives sans contrôle possible. |
| ▸ Une forte hausse de la fréquentation des sites pornographiques ▸ La moitié des adolescents âgés de 15 à 17 ans ont déjà surfé sur un site pornographique(51%), soit une proportion en nette hausse (+ 14 points) en 4 ans (37% en septembre 2013). ▸ La fréquentation des sites X reste une pratique très genrée au regard du différentiel d’expérience entre garçons (63%) et filles (37%). ▸ Une consommation qui repose essentiellement sur l’offre gratuite de film X sur Internet ▸ L’essentiel de la consommation pornographique des ados sur internet s’effectue via des sites gratuits (96%, contre 78% chez l’ensemble des Français), à peine 4% des adolescents ayant déjà surfé sur un site payant au cours de leur vie (contre 22% chez l’ensemble des Français), que ce soit sous forme d’abonnement (4%) ou de payement à l’unité (3%). |
Un accès à la pornographie de plus en plus précoce
▸ A 15 ans, la moitié des adolescents interrogés ont déjà vu un film X, que ce soit sur un support télévisuel (46% avant 15 ans) ou sur le web (47% avant 15 ans). Ce rajeunissement de l’accès à la pornographie se retrouve aussi dans la baisse de l’âge moyen de la 1ère visite sur un site porno : 14 ans et 5 mois en 2017, contre 14 ans et 8 mois en 2013. ▸ Une première expérience de la pornographie jugée prématurée pour une majorité d’adolescents▸ En majorité, les ados considèrent eux-mêmes que cette première expérience était prématurée. En effet, plus d’un ado sur deux (55%) considèrent qu’ils étaient « trop jeune » la 1ère fois qu’ils en ont vu, 45% qu’ils avaient « l’âge pour en voir » et 0% qu’ils étaient « trop âgés »… |
Ce qui dit la loi
| ▸ Le droit français interdisant la diffusion de contenus pornographiques à des mineurs (article227- 23 du code pénal), la grande majorité des éditeurs de sites pour adultes se protègent en affichant une simple déclaration sur l’honneur : les internautes, lors de leur visite, doivent déclarer qu’ils sont majeurs pour avoir le droit de consulter les images et vidéo pornographiques diffusées. ▸ Mais à l’été 2021, les législateurs ont changé la donne. La loi du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales a modifié le texte, qui dispose désormais qu’une simple déclaration de majorité ne suffit plus. ▸ Les sites qui ne mettent pas en place d’autres protections pour empêcher les mineurs de consulter de la pornographie sont désormais en infraction et encourent jusqu’à 375 000 euros d’amende. |
Quel solution
▸ La carte est délivrée comme le Tabac ou les jeux par un professionnel, qui est capable de demander l’âge s’il a un doute▸ la personne n’a pas besoin de s’enregistrer, la carte est anonyme, sans risque de liaison entre l’utilisateur et le service.
▸ la carte, au format carte téléphonique ne coûterait que quelques €, pour rétribuer le service de vente, la production et la gestion technique.
▸ cette carte peut être payée en espèces, pour ceux qui n’ont pas de compte bancaire, et pour ceux qui ont peur d’un traçage étatique.
▸ l’utilisateur n’est plus dans le registre du big brother, ce qui est actuellement, même si ce n’est qu’une vue de l’esprit. Le système proposé ne va pas permettre l’adhésion de masse.
▸ Pour les sites, une simple vérification du pays d’origine, à travers les classes IP (mises à jour) des FAI permet de proposer en frontal cette vérification en lien avec une centralisation anonymisée des codes de carte.
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Sources
👉
https://fr.statista.com/statistiques/708442/visionnage-pornographique-age-premier-visionnage-internet-adolescents-francais/
👉
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/3698-1-annexe_file.pdf
👉 https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043409170/#:~:text=Le%20fait%2C%20en%20vue%20de,75%20000%20euros%20d’amende.